Les alignements de Carnac : toutes les légendes

Publié le : 31 mars 20224 mins de lecture

La maçonnerie de Carnac, dans le Morbihan, en Bretagne, est l’un des ensembles mégalithiques les plus célèbres d’Europe. Exposées au vent depuis des milliers d’années et sources de nombreuses légendes, ces pierres mystérieuses reposent dans un champ où paissent quelques chèvres au crépuscule. La ligne de pierres de forme irrégulière est imposante et s’étend sur plus de trois kilomètres. Ils semblent inviter les visiteurs à suivre un chemin qui rivalise désormais avec une route où passent des voitures.

Carnac : l’alignement au cœur de la légende

Il y a sept alignements et 579 menhirs dans la région de carnac. Trois grands champs – Kerluskan, Kermario et Mennec – gardent ces imposants menhirs. L’alignement de Kermario est le plus grand, s’étendant sur plus de 1100 mètres. Les mégalithes de carnac font l’objet de nombreuses légendes. Autrefois cimetière gaulois, les pierres ont été construites pour honorer les morts. Les plus grosses pierres étaient destinées aux riches et les plus petites aux pauvres. Il existe également un mythe selon lequel la pierre a été transformée en pierre par des soldats païens qui ont poursuivi saint Corneli (qui est devenu pape au IIIe siècle) jusqu’au bord de la mer. Une autre variation est que la pierre est considérée comme l’armée pétrifiée de César. Les légendes ne manquent pas, selon lesquelles la pierre est un gardien secret ou qu’un trésor se trouve à ses pieds. En réalité, des recherches et des découvertes scientifiques récentes ont montré que les menhirs ont été construits par les populations néolithiques entre le 5e et le 3e siècle avant Jésus-Christ.

Carnac, œuvre collective néolithique

Au XVIIIe siècle, l’intérêt scientifique pour Carnac s’est accru. Le Marquis Paul-Christophe de Rovian a été le premier à dessiner des menhirs à Kermario. Il a d’abord émis l’hypothèse que le menhir avait été construit comme un monument funéraire. F.F. Royer de la Sobagère, chef du service du génie du roi à Port-Louis, pense que ces reliefs pourraient être les vestiges de camps installés par Jules César lors de sa conquête du territoire pendant la guerre des Gaules. Par la suite, des monnaies et des fragments gallo-romains trouvés sur le site de Kermario à la fin du XIXe siècle ont conforté cette hypothèse d’un  » camp romain  » Au XIXe siècle, une mission britannique est chargée d’établir une carte précise du tracé En 1873, Henri du Courziou dresse un plan du site et, par le haut, le Kersescan. Le plan du site a été déterminé avec succès. Et ce n’est qu’au XIXe siècle qu’un inventaire des mégalithes a été réalisé. Leur forme suggère qu’ils ont pu être des temples celtiques ou des sites de culte druidique du serpent.

Quel âge a l’alignement de Carnac ?

En 1877, alors que l’archéologie n’en était qu’à ses débuts, le passionné d’archéologie écossais James Milne y a découvert un site gallo-romain. Cependant, le niveau du menhir s’est avéré être beaucoup plus bas que le niveau auquel les vestiges gallo-romains ont été découverts. Du charbon de bois, des fragments de meules et des silex taillés ont été trouvés dans les strates inférieures entourant cette maçonnerie. Des stries de quartz, des copeaux de silex et de grès ont également été trouvés dans le dolmen près de l’alignement.

Plan du site